Le Liban et la Belgique : Une vision commune

Les relations entre le Liban et la Belgique remontent à 1876. A l’époque, Beyrouth était le siège de l’un des dix consulats belges au sein de l’empire ottoman. Ce n’est qu’en 1891 que des illustres financiers belges, avec  le soutien politique du roi de Belgique Leopold II, s’associent avec des Français dans le capital de la «Sociétés des chemins de fer ottomans économiques de Beyrouth-Damas-Hauran», qui visait à créer une nouvelle ligne ferroviaire reliant ces trois pôles, et qui est devenue opérationnelle en 1895. Ce nouvel axe avait pour but de diriger le plus de trafic possible vers le port Beyrouth, et non vers celui de Haïfa, relié par un chemin de fer britannique à Damas. Cette société belgo-française était d’ailleurs également actionnaire dans la «Compagnie impériale ottomane du port, des quais et des entrepôts de Beyrouth», laquelle société avait été créée en 1888 pour la modernisation et l’exploitation du port de Beyrouth. Cet intérêt pour Beyrouth se maintient aujourd’hui malgré tous les défis. Outre sa position, l’empreinte culturelle et historique de cette ville millénaire demeure un vecteur essentiel dans le renouveau levantin.

Cette perspective historique et culturel, qui se nourrit d’intérêts stratégiques réciproques, s’accompagne également d’une perspective interhumaine intense. La première vague d’émigration Libanaise en Belgique débute au début des années 30. Aujourd’hui, la communauté libanaise en Belgique, qui compte environ 11,000 membres, participe au progrès de la Belgique dans des domaines variés. Nous y trouvons principalement des médecins, des avocats, des hommes d’affaires, et des diamantaires… En outre, la Belgique tente, où elle le peut, de sauvegarder la stabilité du Liban, notamment en contribuant au contingent de la Finul.

Le Liban et le Luxembourg : Un développement humain soutenu

Entre le Liban et le Luxembourg, les relations progressent à mesure du développement de la communauté libanaise au Luxembourg, qui est estimée aujourd’hui à atteindre 400 membres. Les libanais au Luxembourg travaillent principalement dans la finance et le conseil.