Le Liban

Les temples du Liban depuis l’antiquité, ses cathédrales, mosquées et synagogues, qui sont toujours entretenus et restaurés, constituent les preuves d’une foi intense, qui se bat avec les flots du temps. Ses écoles et universités témoignent de cette économie du savoir, qui s’est construite au fil des siècles et qui constitue aujourd’hui la vraie richesse du Liban. Porteurs d’un message universel de paix et d’entente entre les Hommes, ces lieux de culte et d’éducation demeurent les témoins de conflits qui déchirent le cœur des humains :

• D’explosion en implosion, le Liban ne cesse de se renouveler après chaque catastrophe afin de sauvegarder son doux visage de la liberté, qui se caractérise au travers de ses mers, fleuves, plaines et montagnes. Sa géographie le porte ainsi au centre des courants d’idées et du marché des biens ;
• De ce pont torturé entre un Occident et un Orient en perpétuel échange, notre République parlementaire et libéral devient carrefour et théâtre, à la fois acteur et spectateur désarmé d’un destin Libanais, levantin, et humain qui semble à présent nous échapper.

Pourtant, c’est de cet apanage même qu’est né le Liban il y a plusieurs siècles. Visiter le Liban, découvrir le pays du Cèdre, c’est avant tout comprendre que la diversité à l’image de la vérité qu’elle incarne ne peut être que la synthèse de plusieurs vérités, parfois même conflictuelles. Notre dénominateur commun reste l’espoir et l’ambition que porte toutes celles et ceux qui se battent pour un avenir meilleur et digne. Au final, le Liban vaincra grâce à ses esprits libres, qui incarnent contre vents et marées les valeurs du progrès, à savoir la liberté, l’égalité et la solidarité. Doit-on donc s’étonner que le Liban soit otage et défi perpétuel ?